In the summertime...
Alors comme j'avais prévu de le dire dans le dernier article, avant de laisser tomber parce que ça n'avait absolument aucun rapport avec le sujet, mercredi soir -ou plutôt jeudi matin- j'étais hyper-méga trop contente. Et pourquoi? Nan j'ai pas envie de le dire, fin de l'article. Parce que c'est une veille de départ en vacances. Et si y a un truc que j'ai toujours aimé encore plus que le départ en vacances lui même, la radio dans la voiture sur l'autoroute la nuit, le chat qui s'endort sur tes genoux après avoir miaulé 4 heures douze à la vitre ou les religieuses au chocolat, c'est bien les veilles de départ en vacances. Surtout quand j'étais toute gamines, quand j'faisais pas encore ma valise moi même, et que "pour me réveiller plus tôt" j'avais le droit de dormir dans une couette sur le tapis au pied du lit de mes parents, et ça, à 5 ans, j'trouvais que c'était 'achement la classe, surtout qu'il faisait super chaud en plein été et que c'est pour ça que la-dite couverture est parterre et pas sur le lit. Et puis ces soirée là, c'est celles de l'année où j'avais le droit de me coucher le plus tard parce que, comme tu l'as surement compris, c'était les vacances et puis aussi pour faire genre j'aidais super efficacement ma mère à préparer les bagages en allant lui chercher 3 chaussettes sur le sèche linge (oui oui, 3 chaussettes, pas 2, pas 4, pas 3 paires, dans ma famille ont a toujours eu du mal avec les trucs qui vont par deux, c'est génétique). j'me rappelle aussi de ma mère qui passait la nuit sans dormir dans la cuisine en écoutant Europe 1 à attendre que ce connard faisait déjà chier son monde avant de devenir vieux et con, veuille bien rentrer pour qu'on puisse supporter monsieur qui gueule et qui transpire des pattes pendant 8 heures, surtout qu'à l'époque le Dodo, il s'appelait encore Adolphe, et que se promener dans la rue à cinq heure du mat' en appelant un dictateur nazis, même dans ma rue au lampadaire couverts d'autocollants pro- Le pen et anti avortement, ça la fout mal (Oui, j'ai totalement conscience de faire pauvre vieille fille qui passe sa vie à jouer au solitaire entouré de ses trois cent seize chats et qui n'a donc aucune vie sociale (; )) en parlant tout le temps des miens, mais j'en ai rien à battre, je sais que c'est pas vrai, ou au moins pas encore).
Bien sur après la nuit, il y a le matin, où, quand on partait pas à l'aube, mon père allait quand même au bureau "juste pour prendre le courrier" et revenais une heure et demie après l'heure prévue pour prendre la route, mais gueulait quand même quand toutes les valises, sac, et conneries à ramener aux grand- parents étaient pas dans l'entrée lorsqu'il nous avait pris par surprise en ayant qu'une heure de retard.
Il y avait aussi les fois ou on emmenait ma sœur ou un de mes frères, ou même plusieurs, ou même les trois, et là c'était encore plus le bordel. C'est l'époque ou on avait le voyager, putain qu'est ce que j'la kiffait cette bagnole avec ses trois rangés de siège! Mais quand tous le monde à grandis et que les grands se sont mis à taffer tout l'été ou à partir avec leurs potes, pour le plus grand plaisir de mon père et à mon plus grand regret dans les routes de montagne ou j'ai plus d'une fois niqué les sièges, ont est passé à la voiture de sport.
Maintenant mon père se la joue perso avec sa BM deux places où j'me retrouve avec le chien entre les jambes et le jean couvert de poils dès qu'y a personne pour le garder. Les départ en vacances c'est plus ce que c'était, se faire déposée à la gare le vendredi soir, c'est quand même beaucoup moins fun que voir le soleil se lever à travers le toit panoramique d'une familial, la tête dans un sac à vomi.
@ Polyne: Bah moi le 6 juillet j'pars à Bordeaux... un peu moins la classe. Et mes "plein" de frères et sœur (qui sont enfaite que trois) , a 5 ans j't'en aurais bien échangé contre une Barbie. Maintenant c'est trop tard, dommage!